37 mm PaK 36 auf Selbstfahrlafette Bren Carrier(e) 731(e)

Selbstfahrlafette Bren Carrier (e) 731(e) (3.7cm PaK 36) 

Après la campagne de France de mai-juin 1940, la Wehrmacht captura plusieurs milliers de véhicules britanniques laissés sur place, dont de nombreux Universal Carriers (Bren Carriers).

Les Allemands réutilisèrent ces engins sous la désignation Gepanzerter Maschinengewehr-Träger Bren(e) (« porteur de mitrailleuse blindé, anglais »). Le code « (e) » indiquait « englisch ».

Pour accroître leur valeur tactique, certains furent convertis en chasseurs de chars ou en porteurs d’armes lourdes.

Dès 1941, plusieurs ateliers allemands adaptèrent des canons antichars de 3,7 cm PaK 36 sur les châssis de Bren Carrier.

La pièce était montée à ciel ouvert, sans tourelle, juste derrière le poste de conduite, avec son bouclier de protection.

L’équipage se composait de 3 à 4 hommes : conducteur, tireur, pourvoyeur, parfois un chef de pièce.

L’espace arrière servait au stockage des caisses de munitions.

Le PaK 36, surnommé par les soldats allemands la « Heeresanklopfgerät » (« l’appareil pour frapper à la porte »), était déjà dépassé face aux chars britanniques Matilda ou aux T-34 soviétiques.

Ces Bren convertis n’étaient donc pas envoyés sur le front principal de l’Est, mais restèrent surtout en France et en Europe de l’Ouest, dans des unités d’occupation ou d’instruction.

Leur rôle réel fut limité :

Défense ponctuelle contre des véhicules légers,

Entraînement,

Voire emploi dans la lutte contre le maquis.

Les sources iconographiques montrent quelques exemplaires encore présents en France en 1943–44, mais en nombre réduit.

Le nombre exact construit n’est pas connu, probablement quelques dizaines tout au plus.

Ils faisaient partie d’une série de conversions improvisées sur Bren Carrier :

- 3,7 cm PaK 36,

- 4,7 cm PaK 36(ö) Böhler (version plus efficace),

- 2 cm Flak 38,

- 2,8 cm schwere Panzerbüchse 41.

Ce véhicule est typique de l’improvisation allemande : réutiliser du matériel capturé et l’adapter à des besoins immédiats.

Il illustre aussi l’obsolescence rapide des premiers canons antichars de la Wehrmacht.

Aujourd’hui, il est surtout connu par quelques rares photos d’époque. 

 

 

Sources : Internet