Accueil
Il n'y a aucun article dans cette catégorie. Si des sous-catégories sont affichées sur cette page, elle peuvent contenir des articles.
Sous-catégories
- Guerre terrestre
-
Guerre aérienne
La guerre aérienne
Avant-proposCe « je me souviens » traite de la guerre aérienne à travers le monde durant la Seconde Guerre mondiale.
A l’aide de ma documentation et des nombreux documents disponibles sur le net, je rechercherai avec Google Eart l’emplacement des sites photographiés lors des missions aériennes.
1936-1945
La grande répétition de la guerre aérienne eut lieu en Espagne lors de la Guerre civile (1936/1939). Hitler, pour soutenir Franco dans sa prise de pouvoir, envoie la légion « Condor »en Espagne.
La composante aérienne teste les techniques d’appui et de bombardement au sol. Stuka, Heinkel, Dornier et autres Messerschmitt voleront dans les cieux espagnols en semant la mort et la désolation. Guernica, Capitale historique et spirituelle du pays basque restera à jamais le symbole de la première ville détruite par un bombardement aérien le 26 avril 1937. Cinquante tonnes de bombes explosives et incendiaires lâchées par quatre escadrilles détruisent le cinquième de la ville, tuent 1654 civils et en blessent 800 selon le gouvernement basque.
La décennie suivante verra l’aviation de bombardement prendre de plus en plus d’ampleur dans le conflit. Le bombardement tactique et stratégique, selon son emploi sera une des clefs de la victoire. Une longue liste de noms résonne à jamais sinistrement dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Amsterdam, Coventry, Londres sont les préludes de la guerre de terreur qui frappe les populations civiles. Avec l’évolution du conflit, on monte à chaque fois d’un cran. Jour après jour durant six longues années, presque toutes les agglomérations petites ou grandes subiront des bombardements. Des milliers de civils disparaîtront et des fleurons architecturaux seront à jamais détruits. Dresde, Berlin, Tokyo subissent des orages de flammes qui tuent sans distinction des millions de civils. Le degré final dans cette horreur sera atteint avec les bombardements nucléaires de Hiroshima 6 aout 1945 (70 000 morts) et Nagasaki 9 aout 1945 (40 000 morts). Little Boy d’une puissance de 16 kt et Fat Man 23 kt largué par un B-29 feront entrer le monde dans l’ère de la terreur nucléaire.Ce résumé succinct montre par la froideur des chiffres l’importance de l‘évolution de la puissance destructrice de la composante aérienne dans ce conflit. Derrière ces chiffres, il y a des hommes qui quelle que soit leur nationalité ont souffert et fait souffrir des millions d’êtres humains. Des noms célèbres comme Goering, Speerle, Spatz, Harris, Le May et les milliers d’anonymes, pilotes, navigateurs, bombardiers, etc. seront à jamais liés à cette terrible tragédie que fut la guerre aérienne à travers le monde.
Aujourd’hui, que reste-t-il ?
Il ne se passe pas un mois sans que la presse ne nous relate la découverte des vestiges de cette sombre période. Les travaux d’urbanisation de nos cités sont régulièrement stoppés momentanément par la découverte de bombes non explosées larguées durant le conflit. Les artificiers mettent encore en péril leur vie pour désamorcer ces engins de mort qui, 70 ans après, n’ont rien perdu de leur capacité à détruire et à tuer. Hélas, le prix du sang est encore à verser en cas d’accident. L’érosion des rivages met à jour des vestiges et des épaves d’avions. De nombreux passionnés mettent en œuvre leurs connaissances et aident à la localisation d’épaves oubliées dont certaines contiennent encore les restes des pilotes. Cependant, l’administration tatillonne, au lieu de leur apporter son soutien, freine ou stoppe les recherches par des textes inappropriés. M I AMissing In Action est pour de nombreux pilotes la mention que porte leur acte de décès. Qu’ils reposent en paix. Les rares survivants de cette époque disparaissent lentement et un petit entrefilet dans la presse nous signale le décès des plus connus. Une nombreuse presse spécialisée nous rappelle cette page d’histoire. Le devoir de mémoire fait que régulièrement des petits villages inaugurent des plaques commémoratives en souvenir des crashs d’avions permettant de sauver de l’oubli le sacrifice des aviateurs alliés.