Vickers Infantry Tank MK.III Valentine MK. III

Vickers Infantry Tank MK.III

Valentine MK. III à MK. V

La tourelle biplace des deux premiers modèles était un handicap sur le champ de bataille. Elle est remplacée par une version triplace donnant naissance au MK.III. De plus grande taille, elle accueille un chargeur. De cette manière , le chef de char, désormais placé à l’arrière, peut se concentrer sur ces tâches principales. La nouvelle tourelle est équipée d’un nouveau masque de canon amélioré. Celui-ci augmente le poids du blindé. Cette augmentation est compensée par une réduction de l’épaisseur du blindage latéral qui passe de 60 mm à 50 mm.  Malgré cela, la protection générale reste satisfaisante du moment que l’équipe de quatre hommes n’engage que des Panzer IV « Kurtz ». La version suivante, le Valentine MK.IV , n’ est qu’un Valentine Mark II II muni d'un moteur diesel General Motor  6004 de 138 cv et d'une transmission fabriquée aux États-Unis en raison des pénuries de fabrication anglaise. Son rayon d'action était un peu plus faible, mais il était plus silencieux et plus fiable.  

Pour sa part le Valentine V est un Valentine MARK III muni d’un GMC. La version Mk V apparait en 1942. Elle est armée d'un canon de 57 mm qui remplace le canon de 40 mm devenu totalement obsolète à cette époque. Le 57 mm lui-même n'est plus à ce moment une arme des plus redoutables face aux blindés allemands.

Le Valentine Mk V dans les French Free Forces

Dans le cadre du réarmement des Forces Françaises libres, les premiers blindés sont notamment livrés par les Anglais et affectés aux unités opérant en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Parmi les unités issues de l’armée d’Afrique les 2e, 4e et 5e RCA reçoivent 62 chars Valentine Mk V en remplacement des chars D2 et des automitrailleuses Schneider AM P16. Durant la campagne de Tunisie les 1er, 2ème et 3éme escadrons du 5e RCA sont engagés en Avril 1943 pour percer les lignes de défense allemande dans la région de Zahouan. Malgré une forte résistance l’offensive est un succès et se solde par un nombre important de matériels ennemis détruits et la capture de plus d’un millier de prisonniers. L’opération se termine par la jonction avec la 1 ère Armée britannique en mai 1943. Ce brillant fait d’armes vaudra aux escadrons une citation à l’ordre de l’armée.

Caractéristiques

Catégorie : Char d’infanterie lourd

Constructeur : Vickers Armstrong, Birmingham C&W, Metropolitan-Cammel

Équipage : 4

Morhphologie

Poids : 16,2 t

Longueur : 5,41 m

Largeur : 2,63 m

Hauteur : 2,27 m

Protection

Blindage Tourelle

Frontal : 65 mm

Latéral : 50 mm

Arrière : 65 mm

Blindage caisse 

Frontal : 60 mm

Latéral : 60 mm

Arrière : 60 mm

Blindage superstructure 

Frontal : 60 mm

Latéral : 30 mm

Arrière : 17 mm

Mobilité

Vitesse maximale

Sur route : 24 km/h

Tout-terrain : 15 km/h

Autonomie

Sur route : 177 km

Tout-terrain :109 km

Obstacle vertical : 0,83 m

Tranchée : 2,36 m

Gué : 0,91 m  

Pente : 32°

Armement

Principal : 1 canon QF 2-Pounder Mk. IX ou Mk.L/50

Munitions  : 60 projectiles

Secondaire : 1 mitrailleuse Besa de 7,92 mm

Munitions : 3 150 projectiles

Type de motorisation selon les modèles 

Moteur
Mk, III, VI:  6 cylindres AEC A190 diesel 
Mk IV, V, VII–XI:  GMC 6004 diesel     

Moteur : 6 cylindres AEC diesel

Puissance : 131 cv à 1 800 tr/mn

Radio : No. 19

 

 

 

 

Sources : TnT Trucks&Tanks Hors-série N°6 Les chars moyens et lourds anglo-américains de la Seconde Guerre mondiale.

Les chasseurs d'Afrique Histoire et collection

Chars de France ETAI

Internet