Sd.Kfz. 253 leichter Beobachtungskraftwagen mit Rahmenantenne

Sd.Kfz. 253 leichter Beobachtungskraftwagen mit Rahmenantenne

Engin d’observation d’artillerie

                             

Aussi puissante soit-elle, les batteries d’artillerie allemandes ne sont d’aucune efficacité si leurs servants ne savent pas où diriger leur feu. Des observateurs d’artillerie avancés sont donc dépêchés au plus près de la ligne de front afin de repérer les objectifs à détruire, puis corriger les tirs en transmettant les informations nécessaires. Ces missions sont évidemment hautement dangereuses, et y les blindés spécialisés sont développés pour permettre aux observateurs d’opérer pour permettre aux observateurs d’opérer sous blindage. Les unités de Sturmgeschütze III, qui dépendent-elles aussi de l’Artillerie, sont également équipées de Beobachtungskraftwagen de manière à organiser leurs actions.

Coordonner les StuGe

Comme dans toutes les unités d’artillerie, les canons d’assaut sont accompagnés de véhicules spécialisés (ravitaillement, observation …) à même de soutenir un soutien en munitions ou encore informer  les chefs d’engin de la position de l’ennemi. En effet, lors des essais des versions de préséries des  Sturmgeschütze III, il apparaît que, une fois engagés au combat, les équipages n’ont pas une vision claire de la situation d’ensemble. Les explosions, associées au fait que les StuGe doivent se positionner assez près des fortifications adverses, et donc à portée des armes automatiques, imposent au chef d’engin de se mettre à l’abri.

Dans ces conditions, il est obligé d’observer à travers ses optiques, qui ne lui offrent qu’une vision réduite de son environnement. Une réalité  qui pousse les Allemands à concevoir des véhicules d’observation d’artillerie munis de moyens de communication conséquents, destinés aux commandants de batterie de canons d’assaut. Une des machines les plus répandues au début du conflit est le   Sd.Kfz. 253 leichter Beobachtungskraftwagen.

Genèse du Sd.Kfz. 253

Dans un premier temps, la société Demag rencontre des difficultés lors du développement d’une plate-forme blindée et légère d’observation d’artillerie. En effet, le châssis d’une tonne initialement choisi se révèle trop léger. En mars 1940, la conversion d’un semi-chenillé Sd.Ffz.250 en véhicule spécialisé résout le problème. Le Sd.Kfz. 253 leichter Beobachtungskraftwagen se distingue de la version de base ¨par un blindage plus épais (18 mm contre 14,5 mm) et par sa superstructure entièrement fermée.

285 exemplaires sont alors assemblés par Demag et Wegmann de mars 1940 à juin 1941. Placé sur le toit, une trappe à double battant permet au chef de véhicule d’observer « tête dehors ». Sa faible protection impose à son équipage des rester en arrière par rapport aux canons d’assaut, et des binoculaires d’artillerie ou un télémètre sont disponibles pour mieux scruter le terrain. En outre, l’engin dispose d’un équipement radio plus complet, avec des postes FuG 15 et FuG 16. Lors de la campagne de France, les  25 premiers Sd.Kfz 253 sont employés au sein des quatres Sturmartillerie-Batterien (les 640,659, 660 et 665) en ligne.

En juillet 1941, les Sd.Kfz. 253 leichte gepanzert  Beobachtungskraftwagen prennent part à l’opération « Barbarossa ». L’engin se révèle toutefois trop coûteux à produire, et il est remplacé par  le Sd.Kfz. 250/4 Beobachtungpanzerwagen.

 

 

Source : Sd.Kfz. 250 & 251 au combat TNT Trucks  & Tank hors-série n°15