Orléans

Orléans

La Luftwaffe bombarde Orléans dans la nuit du 14 au 15 juin 1940, puis dans les jours qui suivent, les Allemands ne cessent de mitrailler et de bombarder les ponts de la Loire. 

Pont George V.

Le 16 juin 1940, en début d’après-midi, les avant-gardes de la 33. Infanterie-Division entrent dans Orléans et occupent le centre-ville.

Place de la Cathédrale

Les Allemands ont investi Orléans avec un matériel important. La cathédrale semble avoir peu souffert des bombardements.

Place du Martroi.

Immeuble 53 place du Martroi en flammes.

Soldats allemands sur la place du Martroi en flammes.

Le grand café de la rotonde en flammes.

La vie continue malgré les combats.

Rue du faubourg Bannier.

Les forces allemandes sont entrées en ville par la route de Pithiviers et se trouvent face à un convoi français qui se replie. Il est constitué en parti par trois ensembles composés d’un tracteur semi-chenillé Unic P 107 et d’un canon de 75 mle 97 Tracté Tout Terrain. Deux des tracteurs ont brulé. L’incendie a pu être causé par la présence de branchage qui se sont enflammé lors de la destruction par un coup direct.

Contrechamp de la photo montrant le canon de 75 mle 97 TTT et un des trois tracteurs semi-chenillé Unic P 107 détruit par un incendie.

Cette colonne appartient au 98e RATTT de la 241e DI. L’historique de la division mentionne qu’une partie des éléments du régiment (notamment la BDAC) a été capturé aux environs d’Orléans.

Le régiment a été formé fin mai 1940 avec les débris du 51e RAD (ex-61eDI) et un groupe du 97e RA.

Photographie du troisième tracteur qui n’a pas brûlé et qui est recouvert de branchage en guise de camouflage. On aperçoit des caissons à munitions, des voiturettes hippomobiles et une camionnette Citroën U 23.

Rue Royale

Photographie prise par les Allemands d’une AMR 33 abandonnée. Par recoupement d’informations, elle porte le numéro d’immatriculation 79759. Ce qui impliquerait que ce véhicule serait l’un des quatre prototypes du type VM. S’il est difficile d’établir à quelle unité il appartient, on peut penser qu’il s’agit soit d’un élément isolé se reliant vers la Loire, soit un engin destiné à la formation et replié d’un centre d’instruction de la cavalerie.

  

Sources : Google Earth et Coll. Part.