Flakpanzer mit 3cm Flakvierling 103/38 auf Fahrgestell Panzerkampfwagen IV

Détails: Catégorie : Prototypes

Flakpanzer mit 3cm Flakvierling 103/38 auf Fahrgestell Panzerkampfwagen IV

Que cela soit dû aux obus trop « léger » du 2cm Flak 38 (115 grammes pour la Sprenggranatepatrone L’spur mit Zerleger) ou à la cadence de tir trop faible du 3,7cm Flak 43 (150 coups par minute, cpm, en pratique), les performances des armes antiaériennes existantes sont jugées insuffisantes face aux avions d’attaque au sol souvent pourvus d’une « baignoire » blindées protégeant le pilote et de réservoirs auto-obturants. Par ailleurs, le 5cm Flak affiche un trop fort recul pour être intégré sur un châssis de moins de 30 tonnes. Un tube de 5,5cm est bien prévu, mais son développement n’est pas encore terminé. Sur la demande expresse du Reichminister Albert Speer et du Generaloberst Heinz Guderian, un projet de char antiarien, désigné Flakpanzer IV Kugelblitz, est mis à l’étude en janvier 1944. Equipé d’une tourelle inspirée de celle installée sur les U-Boote, l’engin doit être armé de camons de 3cm Zwilling. Toutefois, la mise au point d’une tourelle entièrement fermée est complexe : évacuation des gaz, ravitaillement des armes … Finalement, le Kugelblitz ne verra le jour qu’à la toute fin du conflit. La lenteur de sa mise au point pousse alors l’Organisation Seherr-Thoss à étudier, fin 1944, le montage de 4 Rheinmetall-Borsig 3cm Maschinenkanonen 103 (MK. 103) sur des engins déjà existants. Il est vrai que cet affût quadruple, désigné 3cm Flakvierling 103/38, affiche des dimentions similaires à celle du 2cm Flakvierling. L’ensemble est testé sur un Flakpanzer IV (3,7cm Flak 43) Möbelwagen, puis deux Flakpanzer IV Wirbelwind sont assemblés ; mais , faute de temps, la production en série de celui qui est désormais surnommé Zerstörer 45 ne suit pas. Une chance pour les aviateurs alliés, car le MK. 103 est capable de projeter un obus de 300 grammes à la vitesse initiale de 860 m/s selon une cadence de tir de 380 cpm. Par ailleurs, un projectile antichar est disponible et perfore jusqu’à 52 mm de blindage à une distance de 300 mètres sous une incidence de 60°. Mais surtout, l’alimentation devait se faire par bandes, mettant fin aux limitations induites par les chargeurs ainsi qu’à une manutention contraignante et réduisant de beaucoup l’efficacité de l’engin