Epinal septembre 1944

Septembre 1944

Eté 1944, l’ensemble des forces du IIIe Reich a reculé sur tous les fronts, laissant sur le terrain 1 200 000 hommes et 4 000 chars. A l’ouest, le front se rapproche des frontières allemandes et Hitler pense réarmer le " Westwall ". Délaissé et désarmé depuis 1940, il lui faut gagner six semaines afin de terminer la remise en état de combattre de celui-ci. Plusieurs dizaines de milliers d’hommes sont nécessaires pour le rééquipement de cette ligne de fortification. La contre offensive blindée devant les Vosges sera menée par les unités suivantes : 11. et 21. Panzer-divisionen, les 3. , 15. et 17. SS-Panzer-Grenadiers-Divisionen, les Panzerbrigaden 106,107 et 108 auxquelles vont se rajouter à partir du 5 septembre, les 111,112 et 113 Panzerbrigaden. Tandis que les unités désignées pour lancer la contre attaque contre le flanc de la 3ème armée US se rassemblent, tout est fait pour mettre en œuvre les ordres du " Führer " : " mener des actions retardatrices énergiques,  cela afin de disputer chaque mètre de terrain à l’ennemi ". A Epinal, un canon antichar de 50 mm a été mis en batterie sur la Place des Vosges pour couvrir le pont sur la Moselle tandis que des mitrailleuses ont été placées aux fenêtres qui surplombent le pont. Le pont est miné et un binôme de " panzerknacker " équipé d’un "Antitank Rocket Laucher"* de capture complète son instruction sous les conseils avisés d’un " ancien ".

*caractéristique par l'arrière du tube équipé d'un anneau de protection et par la forme de la roquette antichar que tient l'un des servant.

Place des Vosges

 

La place des Vosges en 1939

 

La défense du pont de pierre

Source : historica 39/45 magazine Les panzers en Lorraine

39/45 magazine n°294 novembre 2011